I. Avertissement
II. Introduction
III.
Éléments cliniques de surveillance pendant
les suites de couches
IV.
Principales causes de fièvre pendant les suites
de couches et leurs signes cliniques d’orientation
V.
Principales causes d’hémorragie génitale pendant
les suites de couches et leurs signes cliniques d’orientation
VI.
Principales formes de thrombose veineuse dans
le post-partum et leurs signes cliniques d’orientation
________________________________________________________________________________
________________________________________________________________________________
Objectif pédagogique
Diagnostiquer les principales
complications maternelles des suites de couches : complications hémorragiques,
infectieuses, thrombo-emboliques.
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Conformément au programme officiel du second cycle des études médicales, ce
cours n’envisage que les complications infectieuses, hémorragiques et
thrombo-emboliques survenant au cours des 40 premiers jours du post-partum.
Il complète les items : 30 (Accouchement, délivrance et suites de couches
normales), 32 (Allaitement et complications) et 67 (Troubles psychiques de
la grossesse et du post-partum). Les complications de l’allaitement maternel ne
sont évoquées que dans le cadre du diagnostic étiologique d’une fièvre du
post-partum.
La période des suites de couches débute 2 h après l’accouchement et se
termine par le retour de couches (retour des menstruations), environ 6 semaines
plus tard (40 jours).
Les pathologies les plus fréquentes sont utérines (endométrite,
hémorragies), mammaires (engorgement, lymphangite, galactophorite, abcès),
urinaires (infections), veineuses (thrombophlébite des membres inférieurs ou
pelvienne) et cicatricielles (surinfection et désunion de la cicatrice d’épisiotomie
ou de césarienne). Seules seront abordées les complications infectieuses,
hémorragiques et thrombo-emboliques.
Les principaux éléments cliniques qu’il convient de surveiller sont :
•
pouls, TA, température, état général, douleur ;
•
les seins : tension, douleur, crevasses ;
•
l’involution du globe utérin : hauteur et consistance de l’utérus ;
• la cicatrisation périnéale ;
•
les lochies (écoulement vaginal sanglant du post-partum) : abondance,
aspect, odeur ;
•
les membres inférieurs : recherche de signes de phlébite ;
•
l’appareil urinaire : signes fonctionnels, aspect des urines ;
•
après une césarienne : cicatrice, douleur, reprise du transit, mictions et
couleur des urines.
La cause la plus fréquente de fébricule en post-partum est la montée
laiteuse, mais c’est un diagnostic d’élimination.
Si l’allaitement est artificiel, les principales causes de fièvre sont l’endométrite,
l’infection urinaire et la maladie thrombo-embolique.
Si l’allaitement est maternel, il faut évoquer de plus, les complications
spécifiques de l’allaitement.
C’est la première cause de fièvre du post-partum. Le diagnostic est
clinique. La prise en charge thérapeutique sera abordée.
•
Facteurs favorisants : rupture prématurée des membranes, accouchement
dystocique, manœuvres endo-utérines (délivrance artificielle, révision
utérine), chorioamniotite, rétention placentaire.
•
Début : souvent précoce, 3 à 5 jours après l’accouchement.
•
Signes d’appels : fièvre modérée à 38 °C, douleurs pelviennes peu intenses,
lochies abondantes et malodorantes (fétides), parfois hémorragiques.
•
Examen clinique : utérus mal involué avec stagnation de la hauteur utérine,
col béant, douleur à la mobilisation utérine, lochies abondantes et
malodorantes.
• Examens complémentaires :
–
NFS, CRP, hémocultures si T° > 38,5, ECBU,
–
échographie à la recherche d’une rétention placentaire (facteur
favorisant),
–
examen bactériologique vaginal dont le but est surtout d’identifier le
germe en cause pour adapter si besoin le traitement antibiotique.
• Prise en charge :
– hospitalisation habituelle,
– antibiothérapie à large spectre de première intention sans attendre les résultats bactériologiques. Elle est intraveineuse au début avec un relais per os après normalisation de la température, adaptée secondairement aux résultats de l’ECB vaginal. La durée optimale du traitement est de 5 à 10 jours :
–
discuter un traitement anticoagulant préventif, surtout en cas de mauvais
terrain veineux,
–
pas d’argument pour prescrire systématiquement des utérotoniques dans le
but de favoriser la rétraction utérine (oxytocine, dérivés de l’ergot de seigle
type méthylergométrine),
– surveiller : température, hauteur, tonicité et sensibilité de l’utérus, aspect des lochies. Rechercher une complication thrombo-embolique.
–
en l’absence d’allaitement maternel : association clindamycine (900 mg 3
×/jour) et gentamycine (1,5 mg/kg 3 ×/jour) par voie intraveineuse,
–
en cas d’allaitement maternel, l’antibiotique doit être compatible (absence
de risque chez l’enfant) et comporte : soit une céphalosporine de 3e
génération (type ceftriaxone, 1 g/jour par voie IM ou IV associé ou non à du
métronidazole 2 × 500 mg/j), soit une pénicilline combinée à un inhibiteur des β-lactamases (type
amoxicilline + acide clavulanique, 3 à 4 g/jour),
• Évolution : elle est en général rapidement favorable sous traitement adapté. Dans le cas contraire, 2 diagnostics doivent être évoqués :
–
une rétention de fragments placentaires (diagnostic par échographie
pelvienne) (cf. infra),
–
une thrombophlébite pelvienne associée (diagnostic par tomodensitométrie ou
IRM, avec injection de produit de contraste).
Le tableau clinique et les principes du traitement sont identiques à ceux
des pyélonéphrites en dehors de la grossesse.
Signes d’appels : pollakiurie, brûlures mictionnelles, douleurs lombaires
le plus souvent à droite irradiant vers le bas, fièvre élevée (38,5 °C).
À l’examen : urines troubles, douleurs lombaires provoquées, bandelette
urinaire positive (leucocytes, nitrites). L’ECBU confirme le diagnostic. L’échographie
rénale élimine un obstacle.
Le traitement antibiotique doit être compatible avec un allaitement
maternel éventuel (céphalosporines de 3e génération ± aminoside) et
poursuivi pour une durée totale de 21 jours.
C. Thrombophlébite des membres
inférieurs et pelvienne (cf. infra)
La montée laiteuse est un phénomène naturel survenant au 2e–3e
jour du post-partum, pouvant s’accompagner d’une fébricule passagère à 38 °C et
de douleurs (inconfort) mammaires. Elle est spontanément résolutive en quelques
jours, en l’absence de stimulation mamelonnaire.
Des douleurs mammaires chez une femme qui allaite orientent vers une
complication de l’allaitement (la prise en charge est développée dans l’item 30
Allaitement maternel). Quatre situations peuvent être individualisées. Leurs
caractéristiques sont résumées dans le tableau 33.1.
Tableau 33.1 Comparaison des principales complications mammaires liées
à l’allaitement.
|
Engorgement |
Lymphangite |
Galactophorite |
Abcès |
Début |
Avec la montée laiteuse |
Brutal |
Progressif (× j) |
Évolution d’une galactophorite |
Délai |
2–3 jours |
5–10 jours |
10–15 jours |
> 10 jours |
Fièvre |
± fébricule à 38 °C |
39–40 °C avec frissons |
Modérée (38–38,5 °C) |
Importante 40 °C avec AEG |
Douleur |
Douleur mammaire souvent bilatérale |
Localisée (trajet) |
Ensemble du sein |
Lancinante |
Examen clinique |
Durs, tendus, très douloureux |
Placard inflamm. Latéral avec trainée rosâtre Adp axillaire douloureuse |
Douleur ensemble du sein inflamm. (non collecté) |
Inflammat° locale Collection fluctuante |
Infection du lait |
Non |
Non |
Oui (Budin +) |
Oui |
Traitement |
Douches, massage, AINS |
Aspirine ou AINS Antiphlogistiques ± antibiotiques |
Antibiotiques anti-S. aureus
(péni M, 10 jours) |
Chirurgie drainage + antibio IV |
Allaitement |
Continuer |
Continuer (ou suspension temporaire) |
Arrêt jusqu’à guérison (tirer et jeter le lait) |
Arrêt |
Événement précoce, contemporain de la montée laiteuse (2e–3e
jour).
Signes d’appel : fébricule à 38 °C associée à des douleurs mammaires
bilatérales.
À l’examen, les seins sont durs, tendus, très douloureux.
Elle est caractérisée par un début brutal, d’un jour à l’autre, souvent 5 à
10 jours après l’accouchement, parfois plus tardif.
Signes d’appel : fièvre élevée à 39–40 ° C avec frissons et douleurs
mammaires unilatérales.
À l’examen : placard rouge, chaud, douloureux de la face externe du sein
(inflammation) avec traînée rosâtre vers l’aisselle et adénopathie axillaire
douloureuse. Le lait recueilli sur un coton est propre, sans trace de pus
(signe de Budin négatif).
Accident plus tardif, au moins 10–15 jours après l’accouchement, parfois
après une lymphangite incomplètement guérie. Le début est progressif, sur
plusieurs jours.
Signes d’appel : fièvre modérée à 38–38,5 °C et douleurs mammaires
unilatérales.
À l’examen : douleurs de l’ensemble du sein, qui est plus ferme que l’autre.
Le lait recueilli sur un coton est mélangé à du pus (signe de Budin).
En l’absence de traitement, elle peut évoluer vers un abcès du sein. L’allaitement
doit être suspendu. Un traitement antibiotique actif sur le staphylocoque doré
(type pénicilline M, 2–3 g/j) doit être administré pendant 10 jours, en
complément du traitement symptomatique.
Il complique une galactophorite non ou insuffisamment traitée.
Signes d’appel : douleur mammaire localisée, lancinante et fièvre à 40 °C
avec altération de l’état général.
À l’examen : placard inflammatoire localisé, collection mammaire fluctuante
hyperalgique.
Le traitement est chirurgical dès lors que l’abcès est collecté. L’allaitement
doit être arrêté.
L’infection d’une cicatrice d’épisiotomie donne plutôt une désunion de la
plaie que de la fièvre. Il peut exister un hématome périnéal (hématome
périgénital) favorisant la désunion.
Après une césarienne, il faut rechercher un abcès ou un hématome de paroi.
Parmi les hémorragies du post-partum, on distingue :
•
les hémorragies précoces (5 % des accouchements), survenant dans les 24 h
suivant la naissance et définies par une déperdition sanguine d’au moins 500
mL. Les principales causes sont l’atonie utérine, la rétention placentaire ou
une plaie de la filière génitale ;
•
les hémorragies tardives (ou secondaires), définies comme une hémorragie
survenant après les premières 24 heures et dans les 12 semaines qui suivent l’accouchement
(0,5 et 2 % des accouchements).
Devant une hémorragie génitale en suites de couches (au-delà des 2
premières heures du post-partum), il est nécessaire de pratiquer le bilan
suivant : bilan sanguin (NFS-plaquettes, CRP, coagulation) et
échographie-doppler pelvienne. Dans le cas particulier d’une hémorragie
secondaire inexpliquée, on demandera un dosage d’hCG (choriocarcinome).
C’est la cause la plus fréquente (> 50 % des cas). Elle survient
habituellement au moment de la délivrance mais peut n’apparaître qu’après la
période de la délivrance (différée) ou succéder à une hémorragie de la
délivrance en apparence maîtrisée.
Facteurs favorisants : multiparité, accouchement dystocique, surdistension
utérine (grossesse multiple, macrosomie, hydramnios), rupture prématurée des
membranes, travail long ou au contraire très rapide, malformation utérine,
utilisation récente de tocolytiques, âge maternel élevé. Début souvent très
précoce, pendant les 3 premiers jours du post-partum.
À l’examen : absence de globe utérin de sécurité (utérus non rétracté, mou,
dépassant l’ombilic), mais sans signe d’endométrite, température normale,
lochies non malodorantes, absence de douleurs pelviennes spontanées ou
provoquées à la mobilisation utérine.
Il faut faire une échographie pelvienne pour éliminer une rétention
placentaire (membranes, cotylédon).
Le principe du traitement consiste à obtenir une bonne rétraction utérine
par le massage utérin et l’utilisation d’utérotoniques (oxytocine ou analogues
des prostaglandines en l’absence de contre-indication), après s’être assuré de
la vacuité utérine.
Les principes du traitement ont déjà été envisagés. Ils sont les mêmes que
précédemment, mais le traitement utérotonique (oxytocine, dérivés de l’ergot de
seigle type méthylergométrine) sont ici indispensables dans le but de favoriser
la rétraction utérine.
Une rétention intra-utérine partielle se définit par l’absence d’expulsion
de fragments placentaires ou de membranes. Elle favorise une atonie utérine
et/ou une endométrite.
Vérifier le compte rendu de l’examen macroscopique du placenta et des
membranes dans le dossier d’accouchement. Cet examen doit être systématiquement
réalisé après l’accouchement et mentionné dans le dossier.
Il n’y a pas de signes cliniques spécifiques. Le diagnostic repose sur l’échographie
pelvienne, indispensable devant une hémorragie sévère, mal expliquée ou rebelle
au traitement médical.
Principes du traitement : révision utérine prudente (utérus très fragile)
au doigt ou à la grosse curette mousse sous contrôle échographique. Une
antibioprophylaxie est généralement prescrite (habituellement céphalosporines
de 1re ou de 2e génération).
Il est caractérisé par une hémorragie secondaire (ou tardive) du
post-partum, survenant brutalement plusieurs semaines après l’accouchement, en
rapport avec une anomalie transitoire de la réceptivité aux œstrogènes
(atrophie de l’endomètre par carence en œstrogènes ou secondaire à une
prescription d’une contraception précoce microprogestative).
L’examen clinique est pauvre : absence de fièvre et de douleurs pelviennes,
utérus involué, col utérin fermé, pertes non malodorantes. À l’échographie, l’utérus
est involué et vide avec un endomètre fin. L’objectif de l’examen est surtout d’éliminer
une endométrite ou une rétention placentaire, rares à ce stade mais encore
possibles.
Principes du traitement : administration d’œstrogènes en l’absence de
contre-indication.
Parmi les autres causes plus rares, nous ne ferons que citer :
•
les faux anévrismes de l’artère utérine et fistules artério-veineuses ;
• le choriocarcinome ;
• et les coagulopathies.
La période des suites de couches est à haut risque de thrombose veineuse,
notamment dans les 8 premières semaines du post-partum. On distingue les
thromboses veineuses superficielles et profondes. Les thromboses pelviennes
seront abordées spécifiquement.
Facteurs favorisants : âge > 35 ans, multiparité, obésité, varices,
accouchement dystocique ou par césarienne (surtout si césarienne en urgence),
affections cardiaques, antécédents thrombo-emboliques, immobilisation en
anté-partum, état thrombophilique, hémorragie de la délivrance, procréation
médicalement assistée, tabagisme.
La prévention est essentielle : lever précoce de toutes les accouchées,
contention veineuse d’indication large (notamment si mauvais état veineux),
éventuellement traitement préventif par héparine en fonction de l’importance
des facteurs de risque.
Les thromboses veineuses profondes exposent au risque d’embolie pulmonaire,
engageant le pronostic vital.
Elle réalise un cordon induré et douloureux sur le trajet d’une veine
superficielle.
Elle est par elle-même sans danger (sauf en cas de thrombose saphène
interne s’étendant jusqu’à la crosse) mais peut être associée à une thrombose
veineuse profonde.
Une exploration écho-Doppler des membres inférieurs doit de ce fait être
systématique.
Principes thérapeutiques : anti-inflammatoires locaux et contention
veineuse. Anticoagulants non indispensables.
Elle expose au risque d’embolie pulmonaire et engage le pronostic vital.
•
L’installation des symptômes se fait progressivement, souvent au cours de
la 2e semaine du post-partum.
•
Signes d’appel : fièvre modérée (37,5–38 °C) et inconstante, douleur
unilatérale du mollet, du pli de l’aine ou sensation de jambe lourde.
•
À l’examen bilatéral et comparatif : discret œdème (mesure du périmètre de
la jambe), chaleur du mollet, douleur provoquée au niveau du mollet à la
palpation profonde et à la dorsiflexion du pied (signe de Homans).
•
Au moindre doute, un examen écho-Doppler des membres inférieurs doit être
réalisé.
•
Principes thérapeutiques : héparine (héparine de bas poids moléculaire) et
contention veineuse (force III), relais précoce par anti-vitamines K,
surveillance régulière du bilan de coagulation. La durée minimale du traitement
par AVK est de 3 mois en cas de thrombophlébite profonde.
•
À noter que la warfarine (Coumadine®) ne diffuse pas dans le lait maternel
et peut donc être utilisée pendant l’allaitement contrairement à la fluidione
(Previscan®).
De diagnostic difficile, elle complique souvent une endométrite. Il faut y
penser devant un tableau d’endométrite sévère et rebelle au traitement antibiotique.
Les éléments du diagnostic clinique ne sont pas spécifiques : douleur
pelvienne importante, signes urinaires (dysurie, pollakiurie, rétention d’urine),
signes intestinaux (ballonnement, ténesme), douleur d’un paramètre au toucher
vaginal. C’est leur association à l’endométrite qui est évocatrice.
Un examen tomodensitométrique pelvien (ou une IRM) avec injection de
produit de contraste devra être réalisé en cas de doute ou devant une fièvre
persistante (≥ 5 jours) malgré une antibiothérapie appropriée prescrite
dans le cadre d’une infection du post-partum. Il permet de confirmer le
diagnostic, d’identifier éventuellement le caractère flottant du caillot dans
la veine cave inférieure et d’éliminer un abcès profond.
Il s’agit d’une urgence thérapeutique afin d’éviter les complications
graves : extension à la veine cave, aux veines rénales et aux veines
iliofémorales, infarctus ovarien, embolie pulmonaire et le choc toxi-infectieux
avec défaillance multiviscérale.
Le traitement associe une antibiothérapie adaptée (intraveineuse, à large
spectre intégrant le staphylocoque) et une héparinothérapie à dose
hypocoagulante (efficace) pendant la durée de l’antibiothérapie, sur une durée
minimale de 7 à 14 jours. Le recours à un relais par AVK sera être évalué en fonction
de la localisation du thrombus et de son extension.
________________________________________________________________________________
Points clés
•
La période des suites de couches débute 2 h après l’accouchement et se
termine par le retour de couches, environ 6 semaines plus tard (40 jours).
•
Les principales complications maternelles du post-partum sont
hémorragiques, infectieuses, thrombo-emboliques et psychiques.
•
Les éléments de la surveillance maternelle sont : pouls, TA, température,
état général, examen des seins, involution du globe utérin, cicatrisation
périnéale, lochies, membres inférieurs.
•
Les principales causes d’hyperthermie sont : endométrite (+++), infection
urinaire haute, thrombophlébite, et complications mammaires de l’allaitement
(engorgement (2–3 j), lymphangite (5–10 j), galactophorite (10–15 j, abcès).
•
Les thromboses veineuses profondes exposent au risque d’embolie pulmonaire
(pronostic vital engagé) ; leur début est progressif, souvent lors de la 2e
semaine du post-partum. Leur prévention est essentielle. Penser à la
thrombophlébite pelvienne devant un tableau d’endométrite sévère, rebelle au
traitement antibiotique.
•
Le retour de couches hémorragique survient brutalement plusieurs semaines
après l’accouchement. Il est souvent lié à une atrophie de l’endomètre par
carence en œstrogènes, après avoir éliminé endométrite et rétention
placentaire.
__________________________________________________________________________________
|
Agence Nationale d'Accréditation et d'Évaluation en Santé
(ANAES). Allaitement maternel – Mise en œuvre et poursuite dans les 6
premiers mois de vie de l'enfant. HAS ; 2002.
http://www.has-sante.fr/portail/jcms/c_272220/breastfeeding-initiation-and-continuation-during-the-first-6-months-of-life. |
|
Agence Nationale d'Accréditation et d'Évaluation en Santé (ANAES). Rééducation dans le cadre du post-partum. HAS ; 2002. http://www.has-sante.fr/portail/jcms/c_272241/reeducation-dans-le-cadre-du-post-partum. |
|
Collège national des gynécologues et obstétriciens français. Recommandations pour la pratique clinique : Les infections génitales hautes ; 2012. http://www.cngof.asso.fr/d_tele/rpc_infections_2012.pdf. |
|
Collège national des gynécologues et obstétriciens français. Recommandations pour la pratique clinique : Hémorragies du post-partum immédiat ; 2004. mise à jour à venir, http://www.cngof.asso.fr/d_pages/purpc_12.htm. |
|
Société Française d'Anesthésie Réanimation. Maladie thrombo-embolique veineuse en post-partum ; 2010. Mis en ligne le 09 août, http://www.sfar.org/accueil/article/437/maladie-thrombo-embolique-veineuse-en-post-partum |
Agence Nationale d'Accréditation et d'Évaluation en Santé
(ANAES). Allaitement maternel – Mise en œuvre et poursuite dans les 6 premiers
mois de vie de l'enfant. HAS ; 2002.
http://www.has-sante.fr/portail/jcms/c_272220/breastfeeding-initiation-and-continuation-during-the-first-6-months-of-life.
Agence Nationale d'Accréditation et d'Évaluation en Santé (ANAES). Rééducation dans le cadre du post-partum. HAS ; 2002. http://www.has-sante.fr/portail/jcms/c_272241/reeducation-dans-le-cadre-du-post-partum.
Collège national des gynécologues et obstétriciens français. Recommandations pour la pratique clinique : Les infections génitales hautes ; 2012. http://www.cngof.asso.fr/d_tele/rpc_infections_2012.pdf.
Collège national des gynécologues et obstétriciens français. Recommandations pour la pratique clinique : Hémorragies du post-partum immédiat ; 2004. mise à jour à venir, http://www.cngof.asso.fr/d_pages/purpc_12.htm.
Société Française d'Anesthésie Réanimation. Maladie thrombo-embolique veineuse en post-partum ; 2010. Mis en ligne le 09 août, http://www.sfar.org/accueil/article/437/maladie-thrombo-embolique-veineuse-en-post-partum